« Plus l’efficacité perçue à gérer de l’information est grande, plus le niveau de capacité à choisir, une formation ou une profession, est élevé » (Bandura 2003).

La compétence à s’orienter peut être définie comme la capacité à recueillir, analyser, synthétiser et organiser les informations sur les formations et les métiers mais aussi comme la capacité à se connaître soi-même pour prendre les bonnes décisions afin d’aborder les transitions inhérentes à tout parcours individuel et professionnel. La question de l’orientation est centrale, elle concerne tous les individus à tous les moments de la vie. A l’école, la question de l’orientation est trop souvent dispensée de manière isolée et rares sont les institutions qui offrent des programmes spécifiques à cet égard. A l’université, le processus de Bologne a permis l’apparition d’activités spécifiques dont certaines sont désormais reconnues officiellement dans les programmes et la question de l’insertion professionnelle, qui demeure centrale, passe plus que jamais par la capacité à s’orienter. Quant à l’orientation des adultes, elle nécessite de trouver des lignes directrices dans le service public de l’emploi (contexte d’insécurité de l’emploi et de chômage), auprès des employeurs (formation initiale et continue) et dans des situations diverses et variées (environnements formels et/ou informels).

Dans la formation professionnelle

Que cela soit dû à la perte d’un emploi ou à la volonté de changer de métier, les adultes sont de plus en plus encouragés à se réinvestir dans l’éducation et la formation à des moments différents de leur vie. En dehors de la sphère purement professionnelle, la compétence à s’orienter est aussi utile dans d’autres moments de la vie d’une personne : reconversion, passage à un mi-temps, retraite, prise de décision quant à une opportunité de socialisation...

Dans le monde professionnel

La question de l’emploi est centrale aussi bien pour les jeunes que les adultes qui ont de plus en plus de difficultés à trouver et conserver un emploi. Les situations de précarité, de restructurations, d’insécurité, liées à la flexibilité du marché du travail exigent des compétences qui doivent constamment être renouvelées.